Saint-Mamet est une petite commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées.
Elle fait partie de la Communauté de communes pyrénées Haut Garonnaises
Les 607 habitants du village de Saint-Mamet vivent sur une superficie totale de 11 km2 avec une densité de 55 habitants par km2 et une moyenne d’altitude de 640 m.
Depuis le dernier recensement de 1999 à 2008, la population est passée de 499 à 607 et a fortement augmenté de 21,64%.
Les villes voisines sont Montauban-de-Luchon et Bagnères-de-Luchon.
La grande ville la plus proche de Saint-Mamet est Tarbes et se trouve à 66,38 kilomètres au nord-ouest à vol d'oiseau.
La gare la plus proche de Saint-Mamet se trouve à Bagnères-de-Luchon (1.74 kilomètres).
PHOTO : L'église de Saint-Mamet
Clocher Après le XIII° siècle
Crépi, marbre et granit
Eglise Saint-Mammès
Edmond Rostand fait des quatre cloches un "carillon" dans les Musardises : "Le carillon de Saint-Mamet tinte/Quand d'or le ciel se teinte"
Sarrieu a mis en rimes le rythme des cloches : ed angelus de Sen-Mamet. Ces quatre cloches sont fondues en 1867.L'une d'entre elles, qui donne le Fa dièse, a Sacarrere et Estrade Laferrière pour parrains. Une autre est fabriquée par les Clavé, leur oncle, et donne le sol. Une troisième, filleule de Louise Sacarrère et de Louis Ladrix, donne le si. Le clocher octogonal est postérieur à l'époque romane.
TYMPAN -1526 -
Marbre blanc de Saint-Béat
Placé dans un encadrement en plein cintre, ce tympan montre l'image de Saint Mamet avec un livre et la date 1526. Le début du XVI° siècle ets un temps d'essor artistique , en particulier avec Saint-Bertrand de Comminges. Le décor de lauriers est effacé à la Révolution. Le marbre de Saint-béat est un calcaire chimiquement pur et recristallisé, ce qui explique sa couleur blanche. Doté d'une grande renommée dès l'époque roamine, il est exporté dans toute la Gaule. Délaissé au Moyen-Age, il est remis à l'honneur sous Louis XIV pour les bassins du parc de Versailles. Concurrencé aujourd'hui par les marbres italiens, il n'est exporté que pour la production de poudres et de granulats.
TOILE DU PORTEMENT DE LA CROIX - XVII° siècle -
Peintre : Jan Van Den Hoecke
Huile sur toile
Située dans l'église avant la Révolution, cette peinture y est cachée sous prétexte de servir de couverture à des indigents. Il s'agit peut-être d'un don effectué après l'incendie de 1711. L'oeuvre est attribuée à Jan Van Den Hoecke, peintre de l'école hollandaise.